Nageuse, Maelle a très tôt découvert le métier de sauveteuse en mer en grandissant aux côtés d’un oncle sauveteur. Aujourd’hui à 21 ans, elle achève sa troisième saison en tant qu’équipière à Lacanau. Étudiante en psychologie à Bordeaux à l’année, cette passionnée de natation, de voile, mais aussi d’arts sous toutes ses formes, prend ce métier estival très au sérieux.
Des formations essentielles
“J’ai été assez stressée durant tout mon parcours de formation et le premier stage en mer”, explique la jeune femme. D’abord adepte de sauvetage sportif, elle qui a passée son PSE1 avec le club de sauvetage de Bègles, son BNSSA via son club de sauvetage de Lacanau et le PSE2 avec le club de Biarritz – le tout financé grâce à ses parents -, en retire de nombreuses compétences essentielles : “C’était très intéressant d’apprendre ces techniques, mais j’ai beaucoup de mal à passer devant tout le monde, faire des cas concrets ; mais bien au contraire, ce n’est pas le cas en intervention !”, rassure-t-elle.
Cette première expérience professionnelle est avant tout, pour Maëlle, humaine : “Je retiens avant tout les liens que l’on tisse avec ses coéquipiers. C’est plus que des collègues après une saison, tout le monde se tire vers le haut”, apprécie la sauveteuse.
“Le travail d’équipe m’a clairement attiré vers ce métier, mais aussi le fait de venir en aide aux autres et la possibilité de travailler dans ce cadre magnifique, au contact de l’océan”, explique Maëlle, qui allie empathie, motivation et assiduité à l’entraînement durant ces mois d’été.
Un travail personnel gratifiant
Pour Maëlle, qui tire un premier bilan après 3 saisons, le métier de sauveteur demande un large travail personnel, mais lui apporte beaucoup : “Travailler en poste me donne chaque jour plus confiance en moi et en mon travail et diminue l’appréhension qui était très présente au départ. » Savoir si elle va faire les bons gestes, si elle va nager assez vite, si elle est capable de voir les bonnes choses … sont quelques unes des interrogations de la jeune femme.
« On apprend à travailler en équipe, à se coordonner sur les interventions ou la vie de poste en général. Être sauveteur, c’est aussi savoir donner des directives et prendre des initiatives… et tellement d’autres points sur lesquels on peut apprendre sur soi ou les autres !”, apprécie-t-elle.
Une mine de compétences précieuses pour cette active étudiante en psychologie, qui confie se servir aussi de ces atouts pour le reste de l’année : “Par exemple, réaliser les premiers secours et venir en aide aux personnes qui m’entourent”, confie-t-elle.